Conférence « Neuro-musculo-tendinous mechanics and exercise performance »

Chère collègue, cher collègue,
Mesdames, Messieurs,

Dans le cadre des relations entre l’Université Waseda de Tokyo et l’Université Libre de Bruxelles, le Professeur Yasuo Kawakami fera une conférence intitulée:  « Neuro-musculo-tendinous mechanics and exercise performance ».

Le professeur Kawakami est l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la biomécanique musculo-tendineuse. 

Nous avons le plaisir de vous inviter à cette conférence qui se tiendra le mercredi 14 mars 2018 à 17h dans l’auditoire du bâtiment O 

Campus Erasme, 808, route Lennik à 1070 Bruxelles.

Dans l’attente de vous rencontrer à cette occasion, recevez, chère et cher collègue, nos plus cordiales salutations.

Prof. Jacques Duchateau / Prof. Stéphane Baudry

La 2ème semaine de l’Education physique, de l’Activité physique et du Sport de l’ULiège

L’AFIEP (Association Francophone des Instituts d’Education Physique) est un réseau informel 
de formateurs impliqués dans la préparation des éducateurs physiques en Fédération 
Wallonie-Bruxelles.  Un de ses buts consiste à partager des informations relatives à des 
activités organisées dans les différentes institutions(universités et hautes écoles) et à 
des projets susceptibles de valoriser les initiatives qui y sont développées. 

La fréquence des échanges varie en fonction de l’actualité et, surtout, 
des disponibilités de votre serviteur …

La 2ème semaine de l’Education physique, de l’Activité physique et du Sport de l’ULiège 
se déroulera du 19 au 24 février 2018. 

Le programme est détaillé dans le fichier attaché.

Cordialement,
Marc CLOES 

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Quand le cerveau écoute nos muscles

Pour beaucoup, tenir un objet relève d’une apparente simplicité. Pourtant, cette action nécessite un contrôle permanent de la force exercée sur base d’informations sensorielles. Mathieu Bourguignon du département de magnétoencéphalographie de l’Institut des Neurosciences (article du Journal of Neuroscience) et Riitta Hari de l’Université d’Aalto, en Finlande, ont donc tenté de mieux comprendre les mécanismes neuronaux à l’œuvre dans ce processus.

Grâce à l’enregistrement de l’activité cérébrale, les chercheurs ont pu démontrer que le cerveau régule la force de contraction sur base d’un traitement à basse fréquence (en dessous de 3 Hz) des signaux générés par les organes sensoriels de la main. Cette découverte entre en contradiction avec les études précédentes qui envisageaient que le cerveau ne puisse se servir que de signaux à 20 Hz pour réguler la force. En effet, 20 Hz est la fréquence dominante de l’activité oscillatoire du cerveau provenant du cortex sensorimoteur, la partie du cerveau qui contrôle nos actions motrices et surveille les informations tactiles et proprioceptives. De plus, les signaux du cerveau et des muscles contractés sont couplés à 20 Hz.

Cependant, si le cerveau « parle » aux muscles à 20 Hz, on sait désormais qu’il les « écoute » à moins de 3 Hz, soit à une fréquence bien plus basse.

Finale « Ma thèse en 180 sec »

 Finale internationale à Liège « Ma thèse en 180 sec » 

Le 28 septembre 2017, l’Université de Liège organisait la Finale internationale du concours « Ma Thèse en 180 secondes » au Studio Média Rives de Liège (RTBF). Une soirée riche en émotions qui a permis de mettre en valeur la Recherche universitaire.
Une compétition où 20 doctorants, issus de 15 pays, ont présenté en 180 secondes leur sujet de thèse. Une opportunité ludique de voir la recherche scientifique sous un autre angle !
Thomas Abbate de l’UMons ainsi qu’ Alexis Darras de l’ULg représentaient la Belgique à ce Marathon doctoral.
Des exposés captivants, un chrono impitoyable, beaucoup de créativité à l’œuvre… et de quoi aussi peut-être vous inspirer ?
Trois prix ont été décernés par un jury international, présidé par Alain Vanderplasschen (prix GSK Vaccines 2016). Deux candidats ont également été primés par le public !
  • Premier prix du jury : Marielle Yasmine Agbahoungbata (Université d’Abomey-Calavi – Bénin)
  • Deuxième prix du jury : Damien Mathis (Université Laval – Québec (Canada))
  • Troisième prix du jury : Sarah Olivier (Université de Genève – Suisse)
  • Prix du public : Sabrina Fadloun (Communauté Université Grenoble Alpes – France) et Alexis Darras (Université de Liège – Belgique)
Le concours a été animé par l’animatrice-journaliste Caroline Veyt et par les performances du BAM Festival !

Retrouvez ici l’événement 

 

 Echange Doctoral Interuniversitaire – 17 mai 2017

Comme annoncé, la journée du 17 mai se devait d’être une relance des activités de l’Ecole doctorale en Sciences de la Motricité.  Et ce fut un succès !

Pour tous ceux qui n’ont pas eu l’opportunité de participer à cet événement, voici une petite rétrospective que nous souhaitons partager avec vous … 

Les 9 intervenants ont présenté leur sujet de recherche et les échanges ont été aussi intéressants qu’instructifs.  Cette approche a permis de réaliser combien les doctorants étaient demandeurs pour ce type de rencontres et leur souhait de renouveler l’exercice clair.

Johanna JOHANSSONN, Kevin FORTON, Bernard VAN GEYT de l’ULB, Géraldine ZEIMERS, Nicolas AUDAG et Maxime VALET de l’ UCL et Jérôme ROMPEN, Stephen BORNHEIM, Stéphanie GROSDENT de l’ULg ont ouvert ce « bal » d’échanges et de rencontres et nous espérons qu’il sera suivi de bien d’autres encore.   

 

Une première mondiale : le cerveau d’un funambule à 30 m de hauteur pendant une traversée de 400 m !

Dans le cadre de l’inauguration du ‘Zuidboulevard’ et des festivités organisées à Waregem ce 3 juin 2017, le funambule professionnel Oliver Zimmermann a accepté de participer à une expérience et de soumettre son cerveau à des tests menés par le Prof. Guy Chéron et son équipe du Laboratoire de Neurophysiologie et Biomécanique du Mouvement de la Faculté des Sciences de la Motricité (ULB).        

 

En collaboration avec la SpinOff « Human Waves », toute l’équipe s’est rendue sur place où une première mondiale a été enregistrée en condition réelle :  que se passe-t-il dans le cerveau d’un funambule qui effectue une traversée de 400m à 30 m de hauteur  !

Le Prof Chéron et son équipe s’intéressent plus globalement à ce qui se passe dans le cerveau pendant l’état de flow.    Le flow, étant un état de « contrôle », où le niveau d’attention est élevé mais sans effort, comprenant une grande jouissance, une sorte de plénitude.    Cet état peut apparaître pendant la réalisation d’une tâche difficile la rendant plus aisée, plus « limpide » et pouvant conduire à de hauts niveaux de performance.

 

 

 

 

Le Dopage et les valeurs du sport

L’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts a le plaisir vous inviter au colloque du Collège BelgiqueLe dopage et les valeurs du sport  sous la coordination et la responsabilité académique de Jean-Noël Missa.

Ce colloque aura lieu le vendredi 28 avril 2017au Palais des Académies (1, rue Ducale 1000 BRUXELLES), de 09h00 à 17h05.

Accès gratuit et inscription auprès de Mme Leonore Poncin : 32 (0)2 550 23 76 – leonore.poncin@academieroyale.be  ou inscription préalable sur le site www.academieroyale.be.        Après la création d’un compte personnel (cliquer sur « créer un compte », en bas à gauche de la page d’accueil), l’inscription se fait sur la page du colloque (bouton « inscription »).

De nombreux départements universitaires incitent leurs étudiants à suivre les cours-conférences du Collège Belgique.

Une attestation est donnée à ces étudiants que les universités peuvent reconnaître dans le cadre de leur formation.

Quant aux doctorants, ils peuvent également valoriser leur présence (crédits ECTS) dans le cadre des écoles doctorales du Fonds de la Recherche scientifique-FNRS.

Ces attestations sont fournies, sur demande, le jour même du cours-conférence.

Ce colloque bénéficie de l’accréditation INAMI pour les médecins.

Plus d’informations et inscription sur :

http://www.academieroyale.be/fr/detail-de-la-lecon/dates/colloque-nbsple-dopage-et-les-valeurs-du-sportnbsp-28-04-2017-09-00/secorig1015/

La finale interuniversitaire – Edition 2017 à l’UCL

Concrètement, pour participer au concours Ma thèse en 180 secondes, les doctorants et jeunes chercheurs doivent satisfaire aux conditions d’admissibilité suivantes :

→ être inscrits au doctorat ou avoir obtenu son doctorat durant l’année académique qui précède le concours

→ s’exprimer en français

→ être disponibles pour le concours national et international

→ accepter d’être filmés et que leur vidéo puisse être diffusée

→ prendre connaissance du règlement du concours sur le site de leur université et s’engager à le respecter

→ s’inscrire au concours via leur université où ils réalisent (ont réalisé) leur thèse : ULg ; UNamur ; UCL ; ULB ; USL-B ; UMONS

Pour vous entrainer, le chrono peut être ouvert ICI

Les origines du projet

Le concours « Ma thèse en 180 secondes » est inspiré du concours « Three minute thesis (3MT®) » qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l’Université du Queensland, en Australie. 

Le concours « Ma thèse en 180 secondes » vise à informer le grand public de la richesse et de l’intérêt des recherches scientifiques, tout en développant les compétences communicationnelles des doctorants avec le grand public. Le but ? Chaque participant (doctorant ou docteur diplômé de l’année académique précédente) présente, en trois minutes, un exposé de vulgarisation en français, clair, concis et convaincant sur sa thèse. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
Chaque année, le concours se déroule dans six universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : l’UCL, l’ULB, l’ULg, l’UMONS, l’UNamur et l’Université de Saint-Louis. Chaque université désigne des candidats qui participeront à la finale inter-universitaire. Les lauréats de ce concours participeront à la finale internationale, qui rassemble les lauréats de chaque pays francophone du concours « Ma thèse en 180 secondes ».

Une dizaine de doctorants de l’ULB se dévoileront lors de la finale ULB du concours « Ma Thèse en 180 secondes ».

Si l’exercice s’annonce difficile, le concours sera avant tout l’occasion rêvée pour ces candidats de dialoguer avec le grand public et de structurer leurs recherches. Elle sera aussi un excellent exercice de communication, utile dans bien des circonstances : un entretien d’embauche, une interview télévisée et même… un dîner de famille !

Pour vous, le public, ce sera l’occasion de découvrir des recherches de pointes dans la bonne humeur !

Les gagnants de cette sélection iront défendre leurs couleurs le 23 mai prochain à la finale belge du concours organisé par l’UCL et qui aura lieu à Louvain-La-Neuve.

La finale internationale aura lieu quant à elle le 28 septembre… à Liège !

Accès libre. Pas d’inscription nécessaire.

180 secondes à l’ULg

Le concours a eu lieu le mercredi 22 mars dans le cadre du Printemps des Sciences.

Le concours « Ma thèse en 180 secondes »

Parmi les concurrents :

Emna Benzarti et Léa Morvan (sciences vétérinaires), Alice Bernard, Alexis Darras, Alain Mercy et Thomas Pollenus (sciences), Audrey Courtain et Jessica Jilsoul (psychologie, logopédie et sciences de l’éducation), Jéromine François (philosophie et lettres), Julien Paulus (Médecine) et Marie Wehenkel (ingénieur civil)-, le jury a sélectionné les quatre représentants de l’ULg à la finale interuniversitaire belge. Le public a élu quant à lui son candidat préféré.

Les quatre lauréats :

♦Alexis Darras (sciences) Sang pour sang magnétique

♦Jéromine François (philosophie et lettres) Du bordel au mythe (littéraire)

♦Audrey Courtain (psychologie, logopédie et sciences de l’éducation) On ne badine pas avec la violence

♦Alain Mercy (sciences) Métal ou isolant : pourquoi le froid me fait-il cet effet-là ?

Le prix du public a été décerné à Alexis Darras (sciences) Sang pour sang magnétique

Les gagnants de cette sélection iront défendre leurs couleurs le 23 mai prochain à la finale belge du concours organisé par l’UCL à Louvain-La-Neuve et la finale internationale aura lieu le 28 septembre… à Liège !

Innovation belge: ce petit robot va aider les enfants hyperactifs et pourrait remplacer les médicaments

Et pour les enfants hyperactifs, une innovation belge a été présentée ce matin au Spiroudôme de Charleroi. Un robot activé par la pensée et qui n’obéit qu’aux enfants détendus, combattant ainsi les troubles de l’attention.


Après plusieurs années de recherches, le petit robot de la société belge Human Waves, spin-off (entreprise issue d’un centre de recherche académique) de l’ULB, fait ses premiers pas en public.

Il ne peut être contrôlé que lorsque la personne qui porte le casque muni de capteurs est apaisée, donc quand son cerveau émet des ondes dites ‘alpha’, liées à un état de détente.

Le concept est utilisé dans le traitement des troubles déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) qui touche de plus en plus d’enfants.

« On demande à l’enfant de trouver cet état mental qui va lui permettre de se relâcher, ce qui permet au petit robot d’avancer, grâce à des capteurs qui mesurent son activité cérébrale« , a expliqué Anne-Marie Clarinval, administratrice déléguée de Human Waves, dans le RTLinfo 13h.

A terme, cela permettra aux enfants souffrant de TDA/H de visualiser eux-mêmes l’état de détente de leur cerveau. On parviendrait également à endiguer l’utilisation croissante de la Rilatine, un médicament dont les effets secondaires sont parfois critiqués.

Au niveau sportif, les solutions de la société belge permettent d’améliorer la concentration des joueurs. Les Spirous de Charleroi (basket) l’utilisent déjà.

Le saviez-vous ?

Cervelet et apesanteur

Le Laboratoire de Neurophysiologie et de Biomécanique du Mouvement (Faculté des Sciences de la motricité) vient de démontrer pour la première fois, chez l’homme, l’implication spécifique du cervelet lors d’une tâche visuo-attentionnelle en apesanteur. Cette découverte a été rendue possible grâce à l’enregistrement de l’activité électroencéphalographique (EEG) chez les astronautes de la Station Spatiale Internationale (ISS) au cours de l’expérience Neurospat, à laquelle l’astronaute belge Frank De Winne à participé.

Durant cette expérience, pilotée par l’équipe de Guy Cheron et en collaboration avec des chercheurs de l’Académie des Sciences de Hongrie et de l’Université René Descartes Paris V, les astronautes ont effectué une tâche simulant la manœuvre d’arrimage du vaisseau Soyouz à l’ISS au sol (avant et après le vol) mais surtout durant leur séjour dans l’espace.

Les premiers résultats publiés dans Scientific Reports et issus de l’analyse des signaux électriques recueillis à la surface du cerveau, démontrent que le cervelet intervient de façon spécifique lorsque les astronautes effectuent cette tache sensori-motrice en apesanteur et en flottement libre dans l’ISS.

Ces résultats apportent un nouvel éclairage fondamental sur le rôle essentiel joué par le cervelet.

Who’s who ?

Femmes de Science

« L’Effet pervers des quotas »

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, nous vous proposons une nouvelle série d’Act’ULB « Femmes de Sciences ».

Si Véronique Feipel n’a pas vraiment ressenti de limitations ou de préjugés dans sa carrière du fait d’être une femme, la chercheuse du Laboratoire d’anatomie fonctionnelle (Faculté des Sciences de la Motricité) se souvient malgré tout de quelques remarques sexistes.

Notamment lorsqu’elle envisageait de partir à l’étranger en post-doctorat, quelques mois après son congé de maternité : « Elle revient tout juste de son congé de maternité et elle repart déjà, c’était la remarque que l’on m’avait faite à l’époque », explique-t-elle, « C’est un des rares moments où j’ai ressenti que ma condition de femme ressortait ». Heureusement, depuis lors, les pères s’impliquent plus dans l’éducation des enfants et n’hésitent plus à se décharger aussi d’une partie de leurs charges professionnelles, ajoute-t-elle.

En recherche, les quotas de femmes dans les diverses commissions ou conférences sont une étape vers l’égalité, mais à utiliser avec prudence, selon la chercheuse: « Le fait que cela deviennent obligatoire me dérange: ça donne parfois l’impression d’être contactée uniquement pour respecter ce quota plutôt que pour ses compétences. En voulant gommer la différence de genre, on la fait ressortir !

L’idéal serait d’arriver un cran plus loin, au moment où l’aspect du genre n’entrerait plus en ligne de compte ».    Un objectif qui doit passer par un changement progressif des mentalités et de l’égalité hommes-femmes dans la société en général, pense Véronique Feipel.