Concrètement, pour participer au concours Ma thèse en 180 secondes, les doctorants et jeunes chercheurs doivent satisfaire aux conditions d’admissibilité suivantes :
→ être inscrits au doctorat ou avoir obtenu son doctorat durant l’année académique qui précède le concours
→ s’exprimer en français
→ être disponibles pour le concours national et international
→ accepter d’être filmés et que leur vidéo puisse être diffusée
→ prendre connaissance du règlement du concours sur le site de leur université et s’engager à le respecter
→ s’inscrire au concours via leur université où ils réalisent (ont réalisé) leur thèse : ULg ; UNamur ; UCL ; ULB ; USL-B ; UMONS
Pour vous entrainer, le chrono peut être ouvert ICI
Les origines du projet
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » est inspiré du concours « Three minute thesis (3MT®) » qui a eu lieu pour la première fois en 2008 à l’Université du Queensland, en Australie.
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » vise à informer le grand public de la richesse et de l’intérêt des recherches scientifiques, tout en développant les compétences communicationnelles des doctorants avec le grand public. Le but ? Chaque participant (doctorant ou docteur diplômé de l’année académique précédente) présente, en trois minutes, un exposé de vulgarisation en français, clair, concis et convaincant sur sa thèse. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !
Chaque année, le concours se déroule dans six universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles : l’UCL, l’ULB, l’ULg, l’UMONS, l’UNamur et l’Université de Saint-Louis. Chaque université désigne des candidats qui participeront à la finale inter-universitaire. Les lauréats de ce concours participeront à la finale internationale, qui rassemble les lauréats de chaque pays francophone du concours « Ma thèse en 180 secondes ».
Une dizaine de doctorants de l’ULB se dévoileront lors de la finale ULB du concours « Ma Thèse en 180 secondes ».
Si l’exercice s’annonce difficile, le concours sera avant tout l’occasion rêvée pour ces candidats de dialoguer avec le grand public et de structurer leurs recherches. Elle sera aussi un excellent exercice de communication, utile dans bien des circonstances : un entretien d’embauche, une interview télévisée et même… un dîner de famille !
Pour vous, le public, ce sera l’occasion de découvrir des recherches de pointes dans la bonne humeur !
Les gagnants de cette sélection iront défendre leurs couleurs le 23 mai prochain à la finale belge du concours organisé par l’UCL et qui aura lieu à Louvain-La-Neuve.
La finale internationale aura lieu quant à elle le 28 septembre… à Liège !
Accès libre. Pas d’inscription nécessaire.
180 secondes à l’ULg
Le concours a eu lieu le mercredi 22 mars dans le cadre du Printemps des Sciences.
Parmi les concurrents :
Emna Benzarti et Léa Morvan (sciences vétérinaires), Alice Bernard, Alexis Darras, Alain Mercy et Thomas Pollenus (sciences), Audrey Courtain et Jessica Jilsoul (psychologie, logopédie et sciences de l’éducation), Jéromine François (philosophie et lettres), Julien Paulus (Médecine) et Marie Wehenkel (ingénieur civil)-, le jury a sélectionné les quatre représentants de l’ULg à la finale interuniversitaire belge. Le public a élu quant à lui son candidat préféré.
Les quatre lauréats :
♦Alexis Darras (sciences) Sang pour sang magnétique
♦Jéromine François (philosophie et lettres) Du bordel au mythe (littéraire)
♦Audrey Courtain (psychologie, logopédie et sciences de l’éducation) On ne badine pas avec la violence
♦Alain Mercy (sciences) Métal ou isolant : pourquoi le froid me fait-il cet effet-là ?
Le prix du public a été décerné à Alexis Darras (sciences) Sang pour sang magnétique
Les gagnants de cette sélection iront défendre leurs couleurs le 23 mai prochain à la finale belge du concours organisé par l’UCL à Louvain-La-Neuve et la finale internationale aura lieu le 28 septembre… à Liège !